vendredi 19 décembre 2008
La mobilisation continue à Toulouse
250 enseignants toulousains ont manifesté mercredi 17/12 devant la cité administrative pour s'opposer au démantèlement des réseaux d'aide, tandis que des parents d'écoles toulousaines se sont retrouvés au métro Jolimont pour une descente aux flambeaux des allées Georges-Pompidou puis des allées Jean-Jaurès... Lire le compte rendu dans la Dépêche du Midi.
lundi 15 décembre 2008
5000 enseignants, jeunes et parents à la manifestion du 13/12
Rassemblement pour les RASED mercredi 17/12 à Toulouse
jeudi 11 décembre 2008
Une trentaine de parents a occupé les écoles le 11/12
Munis d'une banderole "école en danger", une trentaine de parents d'élèves vêtus de gilets jaunes, inquiets des réformes menées par le gouvernement concernant l'école, ont occupé symboliquement l'élémentaire et la maternelle de Venerque jeudi matin de 9h à 10h.
Leur colère concerne notamment la suppression d'heures de cours et la disparition programmée des RASED. Leurs inquiétudes se portent aussi sur les menaces qui pèsent sur la maternelle et sur la formation des enseignants.
Après avoir accroché leur banderole "école en danger" sur le grillage de l'école élémentaire, ils ont appelé à la manifestation régionale de samedi 13 décembre à 10h30 à Toulouse.
lundi 8 décembre 2008
Les opérations "gilets jaunes" dans la Dépêche du Midi
- A Venerque le 29 novembre.
- A Fenouillet dans son article du 2 décembre.
- A Villenouvelle dans son article du 3 décembre.
- A Toulouse-Bonnefoy et à Castelginest dans son édition du 6 décembre.
- A Noé dans son article du 9 décembre.
vendredi 5 décembre 2008
Actions prévues par le collectif "sauvons l'école"
La FCPE 31, les organisations syndicales, les associations complémentaires de l'Ecole, se sont réunies dans le cadre du collectif "Sauvons L'Ecole".
Il a été décidé les actions suivantes :
* Mercredi 10 décembre : rassemblement Place du Capitole à 14h
Objectif : rendre visibles nos revendications pour l'Ecole, notamment sur le plan médiatique, dans le cadre de la journée nationale, et populariser l'appel à une manifestation d'ampleur qui aura lieu le samedi suivant, en lien avec le cadre national. Tractage, affichages, gilets fluos, prises de parole, signature pétitions... seront au menu.
* Samedi 13 décembre à 10h30 : manifestation régionale à Toulouse, pour l'Ecole Publique, contre les réformes Darcos et les coupes budgétaires à l'appel des syndicats FSU - SGEN CFDT - CGT éduc. SUD éduc, de la FCPE, des associations complémentaires de l'école...
Nous devons faire de cette manif une réussite massive et un moment de visibilité de notre action, pour la population, pour les médias. Parlons en dès maintenant
Oui on peut faire bouger ce gouvernement !
Premier recul sur le SMA face à la mobilisation des parents,des enseignants, des maires, contre le service minimum d'accueil, le président de la République a été contraint à un premier recul sur cette loi qui remet en cause le droit de grève, a organisé la désorganisation, et semé la pagaille dans les communes et les écoles.
* Avant le 10 et 13 décembre
SORTONS TOUS NOS GILETS (JUSQU'AU 12 DECEMBRE 2008 !) CAR IL Y A VRAIMENT DANGER POUR NOTRE ECOLE PUBLIQUE.
AFFICHONS DES BANDEROLES TRÈS VOYANTES SUR LES FAÇADES DES ÉCOLES
INFORMONS LES PARENTS D'ÉLÈVES PAR LA DISTRIBUTION DES TRACS CI JOINTS DANS LES CARTABLES OU DEVANT L'ECOLE.
Les écoles se mobilisent un peu partout en France
Au groupe scolaire Faucher, à Toulouse, une occupation est prévue mercredi 10 décembre, suivie d'un pique-nique militant et d'une manifestation à 14h.
Certains enseignants de l'école maternelle Falcucci, à Toulouse, ont envoyé une lettre de désobéissance aux syndicats qui ont en charge de les expédier par tranche de 100 lettres à l'inspecteur.
Les enseignants de l'école Jean-Gallia (Toulouse) ont suspendu l'aide personnalisée.
mercredi 3 décembre 2008
blocage du jeudi 11 décembre 2008
bloqueront l'école primaire et maternelle de 9h à 10h pour soutenir les enseignants et dire :
LE STAND DE THE
lundi 1 décembre 2008
Lettre au Président de la République
Je suis tombé sur cette lettre en visitant un site.
Je l'ai trouvé sereine, explicite et bien écrite.
J'ai eu envie de vous en faire profiter.
Laurent
Cazals Bastien Montpellier, le 25 novembre 2008,
Montpellier
à Monsieur le Président de la République
Palais de l'Elysée
55, rue du faubourg Saint-Honoré
75008 Paris
Monsieur le Président de la République,
Si je prends la liberté de vous écrire cette lettre, c'est qu'aujourd'hui, en tant qu'enseignant et directeur d'école comme en tant que citoyen, je suis en colère, proche de la révolte. Je ne peux plus me taire. Je me dois de réagir.
Permettez-moi, tout d'abord, d'insister sur l'expression de mon profond attachement et de mon immense respect pour cette République française dans laquelle j'ai eu la chance de venir au monde. Je suis attaché à ce pays car je considère qu'à certaines périodes de sa longue histoire, il s'y est dit, écrit et fait de si belles choses. Outre l'immense patrimoine culturel qu'elle a constitué, la France – tout particulièrement de sa révolution de 1789 au programme du Conseil National de la Résistance, en passant par la République et sa loi de 1905 sur la laïcité – a su porter si haut et avancer si loin les valeurs universelles consacrées dans la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen qu'elle a fini par faire le choix ambitieux d'une république laïque et démocratique où tous les citoyens vivent ensemble, en bénéficiant de la liberté, de l'égalité et de la solidarité ! Tellement admirable que j'ai choisi de servir cette République, ma République. J'en serais presque fier... sauf que je ne suis pour rien dans tout cela, j'en hérite. Et un tel héritage se partage ou se défend !
C'est ainsi que j'arrive à l'objet de ma lettre. En ce début de XXI ème siècle, que reste-t-il de l'état républicain à la fois puissant et protecteur, comme de ses grandes missions d'intérêt public ? Plus grand chose : les idéologies en vogue étouffent la flamme républicaine tandis que les réformes en cours dépècent les derniers lambeaux des services publics. D'autres pourraient citer la justice, la santé ou la solidarité, je vous parlerai de ce que je connais, de ce que j'ai choisi : l'école primaire publique....
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